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Mobilité partagée : les enjeux d’une solution de vérification documentaire et d’identité

Les nouvelles mobilités ont apporté une solution à tous les publics n’ayant pas la possibilité de posséder un véhicule personnel. Que ce soit pour des raisons financières ou de praticité, le concept de la mise à disposition de véhicules en libre-service séduit. En 2021, près de 200 millions de trajets ont été effectués en Europe et le marché s’est progressivement étendu à tous les usages : du plus petit déplacement en trottinette à la location de petits utilitaires pour des déménagements. Pour conserver ces nouveaux usages dans les villes, éviter les dérives et garantir la sécurité de tous les utilisateurs, les sociétés spécialisées dans l’autopartage ont dû repenser le parcours client en incluant un processus de vérification des données et/ou de l’identité. Je vous explique comment choisir une solution de traitement documentaire et vérification d’identité qui permet de répondre à ces objectifs et, in fine, aux 3 grands enjeux de la mobilité partagée suivants, sans nuire à l’expérience utilisateur. 

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Conserver la flexibilité permise par le libre-service

Une grande diversité d’acteurs a vu le jour et s’est spécialisée en fonction du type de véhicule partagé et de la nature de la relation, c’est-à-dire un véhicule mis à disposition par une société, une municipalité ou encore par un particulier. Quel que soit le modèle choisi, chaque acteur a dû mettre en place des processus de contrôles automatisés pour conserver les avantages majeurs de la mobilité partagée : flexibilité, libre-service et autonomie. 

Du côté de la micro-mobilité, incluant les vélos et trottinettes électriques, l’intégration d’une solution de vérification d’identité est devenue essentielle pour contrôler la majorité civile des usagers, identifier les auteurs d’infraction et responsabiliser les conducteurs. L’enjeu pour la solution digitale choisie est ici de pouvoir lire un document d’identité en quelques secondes seulement pour en contrôler instantanément les données, tout en renforçant le processus avec un contrôle biométrique via reconnaissance faciale. La micro-mobilité étant essentiellement sollicitée pour de petits trajets, le choix d’une solution intuitive, qui puisse exécuter ces vérifications en quelques secondes et s’adapter à tous les formats de documents d’identité, fera toute la différence.  

Le libre-service va encore plus loin avec la mise à disposition de voitures, scooters et petits utilitaires, sans devoir passer par un propriétaire ou une agence. Dans ce cas, la solution choisie doit permettre de vérifier d’une part la carte grise et l’identité du propriétaire et d’autre part le permis et l’identité du loueur. Pour ne pas nuire à l’expérience utilisateur, l’enjeu est de contrôler de manière instantanée l’identité et la cohérence des données entre les différents documents. En quelques secondes, les usagers ont ainsi la possibilité de louer un véhicule pour faire de courts ou longs trajets (déménagement, week-end roadtrip ou visite à la journée) sans attendre qu’un agent vérifie manuellement leurs documents personnels. 

In fine, la solution de traitement documentaire et vérification d’identité la plus adaptée au service de mobilité partagée sera celle qui effectue tous les contrôles demandés instantanément et intuitivement, sans intervention humaine.  

Suivre les évolutions de la réglementation

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En matière de mobilité partagée et en libre-service, la réglementation ne cesse d’évoluer et les acteurs du secteur doivent autant s’adapter aux règles nationales qu’aux spécificités locales déterminées par les communes. La solution digitale choisie doit donc pouvoir s’adapter rapidement et facilement aux évolutions de la loi ainsi qu’aux différentes formes de documents. Par exemple, les règles appliquées à la solution pourraient être configurées pour limiter la location d’un véhicule (comme les trottinettes électriques) aux habitants du pays ou d’une ville en particulier. La société pourra alors configurer la solution pour contrôler l’adresse de résidence via un justificatif de domicile par exemple. 

Autres possibilités, le véhicule pourrait être bridé en fonction de l’âge de l’utilisateur ou la location d’une voiture pourrait être réservée aux détenteurs d’un permis depuis plus de 3 ans.  

Pour s’adapter à toutes ces formes de vérifications, les solutions doivent donc pouvoir évoluer facilement, mais surtout disposer d’un back-office intuitif pour permettre à chaque société de paramétrer en toute autonomie les règles de contrôle. 

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Respecter le KYC et le RGPD

Tout service de mobilité partagée nécessite le contrôle de l’âge, de l’identité ou encore du permis de conduire à tout moment et depuis n’importe quel canal. Cela implique également une transaction financière, parfois entre particuliers, pour pouvoir accéder au véhicule ou covoiturer. Dans ce cas, le processus nécessite d’autant plus de contrôles pour éviter les abus, sécuriser les usagers et même lutter contre la fraude, le blanchiment d’argent, etc. Il permet de sécuriser les déplacements et les usagers, mais aussi de répondre aux exigences légales et réglementations en vigueur, notamment la procédure KYC.  

Une solution de traitement documentaire et vérification d’identité permet aux acteurs de la mobilité partagée de mettre en œuvre la procédure KYC mais aussi de se conformer au RGPD avec une solution qui ne conserve aucune donnée après utilisation, qui analyse les données en local uniquement (par exemple sur le smartphone utilisé), etc. 

Si les acteurs de la mobilité partagée n’ont pas d’autres choix que de s’équiper d’une solution de traitement documentaire et de vérification d’identité, certaines seront sans aucun doute plus adaptées que d’autres pour suivre les évolutions du secteur. 

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